Harcèlement sexuel, culture du viol, sexisme destructeur, inégalité des chances, absence d’éducation à la vie sexuelle et affective, la société est en train de fabriquer des générations de plus en plus perdues. Du primaire au baccalauréat, l’école est le premier lieu de cristallisation du sexisme, de fixation des rôles sociaux et des stéréotypes de sexe. A l’aube de ce nouveau quinquennat, le HCE exhorte les pouvoirs publics à faire de l’éducation à l’égalité et au respect entre les femmes et les hommes dès le plus jeune âge, une priorité absolue. Cela commence par la refonte et la tenue des séances d’éducation à la sexualité prévues par la loi.
« L’absence d’éducation à la vie sexuelle et affective favorise le sexisme, qui est lui-même l’antichambre des violences. Il faut d’urgence prendre le mal à sa racine chez les jeunes générations », alerte Sylvie Pierre-Brossolette, présidente du Haut conseil à
l’égalité entre les femmes et les hommes.