Qualifier de crime contre l’humanité la négation massive des droits des femmes, intégrer
systématiquement les violences sexuelles dans les actes d’accusation des enquêtes
internationales, ne pas reconnaître le régime taliban tant que les libertés des femmes ne
sont pas rétablies ... trois des nombreuses propositions formulées par le HCE alors que
l’Ukraine et l’Afghanistan viennent rappeler que les droits des femmes sont les premiers
remis en cause dans les crises et les conflits. Les femmes sont encore trop peu
présentes dans la résolution des conflits, aux tables de négociation et dans les processus
de décision. Il est urgent de mettre pleinement en œuvre une diplomatie féministe et de
concrétiser les engagements des résolutions « Femmes, Paix et Sécurité ».