Le 16 septembre dernier, Mahsa Amini, une jeune femme Iranienne de 22 ans, est morte à la suite de son arrestation par l’unité de police chargée de faire respecter le code vestimentaire en Iran, parce que son voile n’était pas ajusté correctement. Depuis, le pays est traversé par de nombreuses manifestations de femmes et d’hommes revendiquant pour les femmes la liberté à disposer de son corps et de son apparence. Les femmes, en première ligne de ces manifestations, s’exposent à tous les dangers en allant jusqu’à brûler publiquement leur voile.
Les violences, la censure et la répression massive ayant entrainé la mort de manifestant·es ne font que confirmer une volonté constante de contrôler la vie des femmes et de les museler. Le Haut Conseil à l’Egalité appelle la France à se saisir de ce mouvement pour venir en aide aux femmes iraniennes et amplifier le plaidoyer pour le respect des droits des femmes dans le
cadre de la diplomatie féministe.
La mort de Mahsa Amini et l’indignation internationale qui s’ensuit, marquent une étape décisive dans le refus des femmes de se voir imposer des normes intolérables, sous quelque latitude que ce soit. Le Haut Conseil à l’Egalité rappelle que seules les femmes peuvent décider de la manière dont elles veulent s’habiller et qu’aucune autorité n’a à leur imposer de diktat
en matière de libertés de choix. Le Haut Conseil à l’Egalité appelle ainsi à défendre le droit des femmes iraniennes, de toutes les femmes, à disposer de leur corps.
Contact presse : Marylie Breuil, 06 49 56 85 43, marylie.breuil@pm.gouv.f